Franck Mailleux est monté pour la deuxième course d’affilée sur le podium de la catégorie LMP1 lors des 1000 kilomètres du Hungaroring le week-end dernier, avec la Lola Aston Martin de l’équipe Signature Plus chaussée de pneus Dunlop. Un résultat qui confirme les bonnes performances du team pour sa deuxième saison seulement en Le Mans Series, et qui propulse Franck à la troisième place du championnat « pilotes ».

Franck, êtes-vous satisfait de ce résultat en Hongrie ?
“Pour ce qui est du classement de la catégorie LMP1, c’est positif de monter de nouveau sur le podium et d’inscrire de gros points au championnat. Je suis troisième désormais, ce qui est remarquable quand on compare à notre situation l’année dernière à la même époque. Cela montre les progrès effectués par l’équipe entière. Maintenant, ce week-end hongrois fut une déception car nous aurions du finir au pire troisièmes… de la course. Les caractéristiques de ce circuit favorisaient nettement les LMP2, mais nous avons démontré que nous étions parmi les meilleurs, et que notre place –sans nos ennuis mécaniques- était sur le podium général. ”

Auriez-vous-même pu lutter pour la victoire ?
“Quand nous avons rencontré nos soucis, nous étions deuxièmes derrière la Peugeot, qui à son tour allait connaître des problèmes. Donc je suis certain que nous aurions pu nous battre pour la victoire, mais c’est aussi cela l’endurance. Nous n’avions jamais connu de difficultés de cette nature, aussi sérieuses, et la rapidité avec laquelle l’équipe les a résolues montre son efficacité, sa force désormais.  Nous avons perdu 45 minutes, plus de 20 tours, et pourtant nous terminons 23° au général et 3° des LMP1 : cela aurait pu être pire…”

Détaillez-nous ces problèmes...
“J’ai pris le relais de Pierre à mi-course. Quelques tours plus tard, j’ai commencé à sentir une baisse de puissance, je suis donc rentré au stand. Là, on a découvert non seulement un problème avec la batterie, mais aussi sur l’alternateur. Y remédier demande de démonter l’arrière de la voiture. Cela prend du temps. Quand vous êtes immobilisé au stand pendant si longtemps, cela paraît une éternité… j’ai repris la piste à la 30° place. A partir de là, il fallait terminer la course. L’ensemble voiture-pneus était de nouveau très compétitif, j’ai donc pu regagner quelques positions. C’est frustrant que notre résultat ne reflète pas notre vrai potentiel. Terminer troisième au général n’aurait pas déparé sur mon CV… c’est la course. On a quand même pu voir ce dont je suis capable au volant. La dernière manche de la saison nous conduira à Silverstone, j’espère que nous y terminerons notre deuxième année en LMS sur une meilleure note, avec un autre podium.”